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Les éleveurs et pisciculteurs du projet « Lokumu » ont été formés sur la mise en réseaux

Près de 150 personnes dont 95 éleveurs et 55 pisciculteurs ont pris part les 25, 26 et 28 à la formation sur la mise en réseaux. Cette activité, organisée par le CENADEP, a eu lieu dans la salle des réunions de l’UCOOPMAKIN  dans la commune de Kimbanseke dans le cadre du projet de renforcement des capacités productives et d’autonomisation de jeunes et de femmes membres de réseaux de producteurs par l’accompagnement de deux coopératives d’élevage et de pisciculture familiale à Kinshasa, dit «  projet Lokumu ».

Cette formation  de trois jours a connu la participation des éleveurs et pisciculteurs venus de trois pools, à savoir : N’sele qui regroupe les éleveurs et pisciculteurs des sites de Terre Jaune, Maman Olangi, Camp CETA, Kimpoko et de Grand Tam Tam (RENATELSAT).  Le pool Kimbanseke regroupe ceux  des sites de Nsimba et de N’djili CECOMAF.  Enfin, le pool Mont Ngafula regroupe des éleveurs et pisciculteurs des vallées de la Funa, Kimwenza, Monastère et de Kindele.

Cette activité a eu comme objectif principal de renforcer les capacités des cibles du projet afin de se mettre ensemble pour inonder la ville de Kinshasa en produits de pisciculture et d’élevage des porcs.

Pendant trois jours,  les participants les éleveurs et les pisciculteurs retenus dans le projet ont appris les notions de base sur le réseau et  sur le travail en synergie. Ils ont compris l’importance de la mise en réseau  et les différents avantages qu’ils vont tirer en se mettant ensemble, notamment l’augmentation de leurs productions pour nourrir la ville de Kinshasa et de leurs revenus.

Si les pisciculteurs  travaillent de manière individuelle, comme ils le font maintenant, ils ne sauront résoudre certaines difficultés liées à leur métier, à savoir : l’accès difficile aux aliments destinés aux animaux et aux intrants;  la rusticité des infrastructures d’élevage ; la non-maitrise de certaines techniques d’élevage ; le manque d’accès aux produits vétérinaires de qualité ; les tracasseries administratives et une fiscalité non adaptée ; le coût exorbitant des abattoirs, mal entretenus et où les services publics (hygiène et vétérinaire) les rançonnent, poussant les éleveurs à abattre leurs bêtes hors des abattoirs, sans contrôle et condition , etc…

 

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